ne pas connaître le sexe de bébé avant l'accouchement

Aujourd’hui, alors que les technologies modernes et les avancées dans le domaine médical le permettent, plus de 85% des futurs parents décident de connaître le sexe de bébé avant l’accouchement, c’est-à-dire, à l’occasion de la deuxième échographie obligatoire qui a lieu entre le 3e et le 4e mois de grossesse. Pourtant, certains parents choisissent volontairement d’aller à contre-courant, en se réservant la surprise de la découverte du sexe de l’enfant à venir à l’issue de la grossesse, juste après la naissance. Voici, pour vous aider, 6 bonnes raisons de ne pas vouloir connaître le sexe de bébé avant l’accouchement.

Sommaire

Pour apporter un peu d’imprévu à la grossesse

La grossesse est un processus strict où tout – ou presque – est contrôlé, calculé, organisé: échographies, prises de sang, consultations médicales régulièrement agendées, …. Un suivi certes nécessaire pour garantir la sécurité de la mère et de l’enfant à naître, mais qui peut souvent se montrer un peu trop rigide. Or, ne pas connaître le sexe de son bébé lors de la deuxième échographie obligatoire, c’est parfois choisir de laisser un peu de place à l’imprévu, de se concentrer pleinement sur sa grossesse et de se laisser aller à savourer l’instant présent, sans tracer de plans sur la comète. Vous aurez tout le temps d’imaginer la vie future de votre enfant une fois qu’il (ou elle) sera avec vous.

Pour éviter une éventuelle déception

Au moment de l’accouchement, lorsque l’on ne s’attend à rien d’autre que d’accueillir un nouveau petit être au sein de la famille, et que l’attention est clairement focalisée sur la maîtrise de la douleur (pour la maman) ou l’excitation de l’instant présent (pour l’autre parent), il est difficile d’être déçu(e)s. Vous êtes simplement ravi(e)s de porter ce petit bout entre vos bras, et c’est la seule chose qui compte. Or, en révélant le sexe dès l’échographie du deuxième trimestre, la nouvelle peut parfois être décevante pour des parents qui rêvaient d’accueillir une fille et se voient annoncer un garçon, ou vice-versa.

Pour ajouter à la beauté du moment

Le moment de la rencontre avec votre nouveau-né est toujours un instant magique, qui mêle l’excitation liée à l’événement, les douleurs de l’accouchement, le soulagement de la délivrance, et le bonheur de voir enfin, en cher et en os, ce petit être que vous chérissez déjà tant. Garder la surprise du sexe du bébé jusqu’au bout est une façon d’apporter encore plus de magie à la beauté du moment. Pour les parents, bien évidemment, mais aussi pour toutes les proches, qui attendent avec impatience l’arrivée de bébé.

papa impatient de l'arrivée de bébé

Pour éviter les stéréotypes

Ne pas vouloir connaître le sexe de bébé avant l’accouchement peut être intéressant pour les parents qui souhaitent s’éloigner des stéréotypes concernant les vêtements, les jouets et/ou la décoration de la chambre de votre futur(e) petit(e). Cela vous permet en effet d’éviter les cadeaux trop genrés, de constituer une garde-robe avec les couleurs qui vous plaisent – loin du bleu et du rose traditionnels –, et de réaliser une chambre à l’image de votre petite famille. Par la même occasion, vous n’aurez pas à supporter les théories, commentaires, et réflexions parfois sexistes de vos proches et connaissances, concernant l’intérêt d’avoir une fille et/ou un garçon, le célèbre «choix du roi», …. Certes, vous ne pouvez pas empêcher certaines personnes indélicates d’apporter leur grain de sel et de se mêler de votre grossesse, mais vous pouvez au moins choisir de vivre l’annonce du sexe en direct, dans la stricte intimité de votre couple, au moment de l’accouchement.

Par ailleurs, cela ne signifie pas qu’il faille mettre de côté les célébrations de type « baby shower » ou « gender reveal party ». En effet, vous pouvez parfaitement réunir vos amis et votre famille pour fêter l’arrivée de bébé, en utilisant des tons neutres, comme des ballons Baby Shower ou des fumigènes beiges, gris perle, argent ou or.

Pour gagner du temps pour trouver un prénom

Dès l’annonce du sexe du bébé au moment de l’échographie du deuxième trimestre, la course contre la montre pour trouver le prénom idéal est alors inconsciemment lancée dans votre esprit. En choisissant de ne pas savoir, avant la naissance, si votre futur(e) enfant est une fille ou un garçon, vous vous épargnez surtout une pression supplémentaire. Psychologiquement, vous avez en effet l’impression d’avoir beaucoup plus de temps devant vous pour vous décider sur le choix du prénom; même si, dans l’absolu, le laps de temps disponible est le même. Cela vous permet néanmoins de vivre une grossesse un peu plus sereine, sans pression.

Pour trouver la motivation le jour de l’accouchement

C’est une raison qui revient souvent dans la bouche des parents ayant fait le choix de ne pas connaître le sexe de leur enfant avant l’accouchement. Pour les futures mamans, il s’agit en effet d’une motivation supplémentaire pour supporter la douleur des contractions et fournir les efforts nécessaires à la délivrance. Vous pensez (un peu) moins à la douleur, et plus à la – bonne – surprise qui vous attend au bout.