Larmes et cris sont les principaux moyens d’expression des bébés. Un bébé qui pleure communique ses besoins et ses émotions. Pourtant, bon nombre de parents se sentent impuissants lorsque bébé pleure. À force d’expérience et d’attention, ce mode de communication non-verbale de bébé peut être plus facilement compris. Il devient alors possible de calmer bébé. Décoder les pleurs de bébé : astuces et techniques.
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Reconnaitre les pleurs de fatigue d’un bébé
Un bébé fatigué va devenir grognon et pleurer. Des signes ne trompent pas : il peut littéralement tomber de sommeil, avec ses paupières qui se ferment toutes seules. Il a tendance à frotter ses yeux régulièrement, ou à devenir hagard, les yeux dans le vide. Aussi, l’heure est bon indicateur : le coucher et les siestes de bébé sont rythmés par des horaires fixes.
Les pleurs de fatigue de bébé ressemblent à s’y méprendre à un bâillement : si on leur prête une oreille attentive, on distingue le son « aoh ».
Il suffit de mettre bébé au lit pour le voir rapidement s’apaiser et profiter d’un bon sommeil réparateur.
Les pleurs de faim
Un tout-petit n’aime pas attendre, et lorsqu’il s’agit de manger, il sait le faire entendre. Régulièrement, bébé pleure parce qu’il a faim.
Alors, les larmes de bébé s’accompagnent de bruits de succion, proche de « nèh ». Cela s’explique par la position de sa langue, qui se colle au palais buccal.
Dans le même temps, un bébé qui veut manger va effectuer le geste de téter avec sa bouche. Il peut aussi porter ses poings à sa bouche, chercher le sein de sa mère allaitante ou réagir s’il aperçoit son biberon.
Les pleurs pendant le biberon
Si bébé pleure pendant qu’il prend son biberon, cela peut venir de la tétine qui lui procure de l’inconfort. Il peut y avoir par exemple un problème de débit. Changer la tétine du biberon avec un matériel adapté à l’âge de l’enfant peut suffire à résoudre le problème et à faire passer la crise de larmes de bébé.
Il se peut aussi que bébé, passé un certain âge, ne soit pas assez rassasié par son biberon. Sous réserve d’un avis médical favorable, des rations plus grandes, un autre lait ou la diversification alimentaire peuvent être initiées.
Les pleurs liés aux maux
Les bébés peuvent être sujets aux maux de ventre. Troubles digestifs, gaz, coliques et constipation touchent beaucoup de bébés. Ces maux entrainent de l’inconfort voire des douleurs au tout-petit, qui peut aller jusqu’à se tordre de douleur.
D’autres maux touchent les bébés. Comme les poussées dentaires, qui s’accompagnent de rougeurs sur les joues et parfois d’érythème fessier. Ou encore le rhume ou la bronchiolite, qui l’empêche de respirer convenablement…
Les signes physiques s’accompagnent de pleurs distinctifs. Bébé va pousser des gémissements pour exprimer son mal, ou au contraire pousser des cris aigus, des « eeh », proches du « aïe » des enfants et des adultes.
Les pleurs pendant le repos
Il peut arriver que bébé pleure lorsqu’il dort. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène.
Lorsque bébé se met à pleurer, il peut être encore endormi mais sur le point de se réveiller. Une mauvaise position, une gêne dans le berceau, avoir la couche pleine, faire un mauvais rêve sont autant de causes possibles à ce type de pleurs.
Une température trop élevée ou trop froide dans la pièce peut aussi entrainer une sensation d’inconfort, qui se manifeste par des pleurs de bébé, des « heh ».
Aussi, bébé peut ressentir le besoin d’une présence à ses côtés. Entrer dans la chambre suffit souvent à le rassurer. D’autres solutions peuvent être explorées : une veilleuse, un nin-nin avec l’odeur du parent dessus…
Les pleurs de décharge
Bébé est un petit être soumis aux émotions. Entre l’âge de 3 et 4 mois, bébé peut faire des pleurs de décharge. Ils lui servent à évacuer le stress de la journée, un trop plein d’émotions.
Les pleurs de décharge durent souvent sur plusieurs semaines, et surviennent chaque fin de journée, avec des crises de larmes plus ou moins intenses.
Le phénomène s’estompe tout seul. Mais il est possible d’agir pour apaiser bébé. Ralentir le rythme de sa journée, l’isoler dans un endroit calme et sécurisant, le prendre dans ses bras ou lui chanter une berceuse, lui donner un bain ou lui prodiguer un massage… il s’agit de lui octroyer un temps calme et rassurant.
Les pleurs sont un moyen de communiquer pour bébé. Il ne pleure pas exprès, mais pour faire comprendre ses besoins. S’il est encore non-verbal, il n’en reste pas moins que ses pleurs ont des nuances qui permettent de comprendre ses attentes et d’y répondre de la meilleure façon. Être à l’écoute de son bébé permet de décoder ses pleurs, en attendant qu’il puisse s’exprimer autrement, par des signes et par le langage verbal notamment.
